Conformément au Processus d’assurance de la qualité de l’établissement (PAQE) du Collège militaire royal du Canada (CMR), le présent rapport d’évaluation définitif (RED) propose une synthèse de l’évaluation externe, de la réponse interne et des évaluations des programmes de premier cycle offerts par la Faculté des sciences sociales et humaines dans le baccalauréat en science politique. Le présent rapport indique les principaux points forts des programmes, ainsi que les possibilités d’amélioration; il met en lumière, par ordre de priorité, les recommandations que la Faculté a choisi de mettre en œuvre.
Le présent rapport comprend un plan de mise en œuvre désignant les personnes qui seront chargées d’approuver les recommandations contenues dans le rapport d’évaluation final, de fournir les ressources nécessaires pour mettre en œuvre ces recommandations, d’apporter les changements en matière d’organisation, de politique ou de gouvernance qui s’imposeront pour respecter les recommandations, de donner un suivi à ces dernières, ainsi que d’établir le calendrier des mesures à prendre pour surveiller la mise en œuvre des recommandations.
Aperçu du processus d’examen des programmes
Le rapport d’auto-analyse des programmes a été achevé en août 2022. Pour ce qui est du programme examiné (BA en science politique [avec distinction] et BA en science politique), le rapport contenait les attentes en matière de diplôme, une évaluation analytique du programme, les plans de cours, des données relatives au programme et des données d’enquête provenant du Bureau de l’assurance de la qualité ainsi que des annexes comportant un échantillon d’examens et de CV des membres du corps professoral. Pour le Comité externe d’examen (CEE), deux évaluateurs externes indépendants, Marc Doucet (professeur, Département de science politique, Université Saint Mary’s), et Gilbert Gagné (professeur, Département de politique et d’études internationales, Université Bishop’s) ont été sélectionnés à partir d’une liste d’évaluateurs possibles et approuvés par le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales. Un évaluateur interne, Greg Phillips (professeur agrégé, Département de génie électrique et génie informatique et doyen de la Faculté de génie, Collège militaire royal) a également été choisi pour participer au CEE. Les évaluateurs ont étudié les documents de l’auto-analyse et ont effectué une visite sur place, au CMR, les 16 et 17 janvier 2023. Au cours de la visite du site, le CEE a rencontré le vice-recteur aux études (VRE), le vice-recteur de la recherche, le directeur de l’assurance de la qualité, le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales, le directeur du Département de science politique et d’économique, le directeur du programme de science politique, des membres du corps professoral, des étudiants inscrits aux programmes à l’étude, le bibliothécaire en chef, le coordinateur du programme EP, le directeur du Centre de succès, le directeur du Centre de rédaction et la vice-rectrice adjointe chargée des Savoirs et de l’apprentissage autochtones.
Les évaluateurs ont présenté leur rapport le 22 février 2023. Dans son rapport, le CEE exprime l’opinion que ce programme est conforme aux attentes normales pour un diplôme de premier cycle, en notant, bien sûr, la mission et le rôle inhabituels et uniques du Collège militaire royal du Canada dans la formation d’officiers pour une carrière dans les Forces armées canadiennes.
Points forts du programme et motifs de préoccupation
Le CEE a cerné un certain nombre de points forts dans le programme de science politique :
- Le programme est bien perçu si l’on en juge par les réponses formelles aux enquêtes et par les commentaires que nous avons reçus de la part des étudiants actuels et anciens et des membres du corps professoral;
- La détermination du corps professoral envers la réussite des étudiants du programme de science politique du CMR Kingston dans des circonstances difficiles (ouverture d’un programme d’études internationales à Saint-Jean et COVID-19);
- Le Département de science politique et d’économique a fait de son mieux pour répondre de façon satisfaisante à la principale préoccupation du Comité externe d’examen de 2015 concernant la qualité des membres du corps professoral (certains membres ne seraient pas des candidats concurrents dans d’autres universités canadiennes). Depuis, toutes les nouvelles embauches sont des chercheurs actifs et qualifiés, ce qui a répondu aux préoccupations soulevées par le Comité externe d’examen de 2015.
Le CEE a cerné un certain nombre de motifs de préoccupation pour le programme de science politique, qui ont tous une incidence sur la capacité du CMR d’offrir un programme qui égale ou dépasse la qualité des programmes offerts ailleurs :
- Le programme ne reflète pas l’état de la discipline en ce qui a trait au genre et à la politique;
- Le programme doit donner un caractère autochtone à son programme d’études;
- La charge d’enseignement normale au Département de science politique est plus élevée que dans les autres départements du CMR et dans d’autres universités au Canada. Cette inégalité constitue un obstacle à la capacité du corps professoral de maintenir des programmes de recherche actifs de haute qualité, réduisant ainsi la qualité du programme;
- La disjonction des avantages et des responsabilités entre le corps professoral militaire et le corps professoral civil constitue un obstacle à un programme de recherche actif;
- Il existe un manque d’incitatifs pour la recherche, la supervision des étudiants de troisième cycle et les tâches administratives;
- Il existe un manque de ressources bibliothécaires et de ressources de recherche;
- La création d’un programme d’études internationales au CMR Saint-Jean est plus que susceptible d’avoir des conséquences négatives pour le programme de science politique du CMR Kingston en ce qui a trait au nombre d’étudiants francophones et à la disponibilité des cours en français.
Après avoir consulté les membres du corps professoral et du personnel des programmes, le directeur du programme a répondu au rapport du CEE le 2 juin 2023. Le doyen par intérim de la Faculté des sciences humaines et sociales a rédigé ce rapport d’évaluation final le 17 juillet 2023. Le doyen nouvellement nommé de la Faculté des sciences humaines et sociales a apporté quelques corrections au présent rapport. Des recommandations précises y sont abordées, et des mesures de suivi et un calendrier y sont fournis.
Résumé des recommandations des examinateurs et réponses du doyen
Le CEE a relevé plusieurs motifs de préoccupation ou questions qui nécessitent une attention particulière. Ces questions sont traitées selon leur ordre d’apparition dans le rapport du CEE :
Recommandation no 1
TLe Comité recommande l’intégration de la dimension sexospécifique dans le programme de science politique. Cette intégration doit être réalisée comme le département l’entend. Elle comprend, mais sans s’y limiter, des cours spécifiques traitant de la dimension sexospécifique et de la politique. Cette recommandation réitère une recommandation formulée dans le cadre de l’évaluation externe précédente, mais qui n’a pas été mise en œuvre, comme on l’a reconnu. On pourrait envisager l’intégration de la dimension sexospécifique et de la politique dans le cadre de l’exercice de regroupement à court terme des programmes d’études, de la réévaluation de l’option géographie et des programmes de certificat proposés, indiqués par le département dans son auto-analyse. On pourrait également intégrer l’intégration de la dimension sexospécifique dans un plus large éventail de cours offerts dans le cadre du plan suggéré par le département pour réévaluer son énoncé de mission départemental et comme un exercice de réflexion sur l’avenir à long terme du programme de science politique au CMR Kingston.
Réponse du département :
Le département travaillera avec les professeurs qui offrent des cours existants au CMR/CFC pour rendre le contenu disponible pour les étudiants de premier cycle sur place et en ligne. La recommandation à cet effet formulée dans le cadre de l’évaluation externe précédente du PAQE n’a pas été mise en œuvre, car le département était en train de concevoir et de mettre en œuvre une nouvelle structure pour l’ensemble de son programme, le faisant passer de cinq domaines à trois volets. Le plan prévoyait qu’une fois cette transformation produite, le département pourrait alors se tourner vers des questions comme l’élaboration de cours propres à la dimension sexospécifique. Maintenant que la structure à trois volets est en place, le département est sur le point de lancer un examen des programmes d’études, qui donnera la priorité à l’intégration de la dimension sexospécifique. Dans un premier temps, le département a lancé un nouveau cours sur la dimension sexospécifique. Nous nous attendons à ce que le nouveau cours sur la dimension sexospécifique soit adopté par le comité des programmes de cours cet automne.
Réponse du doyen :
Le doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines convient que l’intégration de la dimension sexospécifique est importante et que le département devrait prêter attention à la manière de l’intégrer dans les programmes et les cours. L’intégration est une stratégie à long terme qui va de pair avec des mesures spécifiques qui réduisent les inégalités et augmentent l’égalité. Il est important que les membres du département commencent dès que possible à réévaluer leurs cours et leurs programmes d’études en examinant leur contenu ainsi que leurs activités de mise en œuvre et de développement. Comme l’a suggéré le CEE, cette réévaluation pourrait être une façon de penser à l’avenir du programme de science politique au CMR. On suggère que le département se réunisse le plus tôt possible pour discuter des moyens de mettre en œuvre ou d’améliorer l’intégration de la dimension sexospécifique dans l’ensemble du programme d’études. Il convient de noter que, depuis que le département a produit sa réponse ci-dessus, le nouveau cours sur la dimension sexospécifique a été proposé et adopté par le comité des programmes de cours.
Recommandation no 2
Le comité recommande au département d’envisager d’élargir le caractère autochtone du programme d’études de manière à compléter le POF301 Questions et enjeux concernant les autochtones dans la politique canadienne. Comme dans le cas de la première recommandation (1), on pourrait envisager l’autochtonisation du programme d’études dans le cadre des travaux de regroupement des cours à court terme et du renouvellement de l’énoncé de mission du département indiqué à titre de domaines d’action dans l’auto-analyse.
Réponse du département :
Un comité sur l’autochtonisation du programme d’études du CMR est en attente. Ce comité à l’échelle du Collège comprend un représentant de ce département. Étant donné que les efforts du département doivent être guidés par les principes de l’ensemble du Collège sur l’autochtonisation du programme d’études, le département consultera Danielle Lussier au sujet des efforts provisoires en attendant une politique à l’échelle du Collège. Le département désignera un expert en la matière chargé des efforts de mobilisation continus sur cette question et continuera d’apporter ses commentaires.
Réponse du doyen :
L’orientation de la recommandation no 2 suit les points déjà mentionnés dans la recommandation no 1. Bien que le cours (POF301) soit un bon exemple de la façon dont les perspectives autochtones pourraient être intégrées au programme d’études en science politique, il est nécessaire d’intégrer les connaissances autochtones dans d’autres cours afin de joindre les étudiants à différents niveaux de leur parcours d’apprentissage. Comme il est mentionné à la recommandation no 1, on suggère que les membres du département se réunissent le plus tôt possible pour discuter des façons de mettre en œuvre cette recommandation. Le doyen encourage fortement le département à consulter Danielle Lussier, vice-rectrice adjointe, Savoirs et apprentissage autochtones, afin de mener des consultations sur les pratiques exemplaires pour l’intégration des connaissances autochtones dans les cours et le programme d’études. Pour éviter de surcharger Mme Lussier, qui s’occupe tous les départements du CMR, il est recommandé que le directeur du programme de science politique coordonne les efforts individuels des membres du corps professoral du département et la rencontre, au lieu que les membres du corps professoral demandent chaque cours individuellement.
Recommendation no 3
Le comité est d’accord avec l’auto-analyse du programme et recommande, par souci d’équité, de
mettre fin à l’écart dans le nombre de cours par année que les professeurs doivent enseigner entre les départements ou les domaines au CMR. Comme il a été mentionné précédemment, cet écart va à l’encontre de ce qui est, à l’exception peut-être de cas individuels exceptionnels ou d’embauches de chargés de cours, une norme de répartition égale des cours entre les programmes apparentés dans la plupart des facultés de sciences sociales au Canada.
Réponse du département :
[Il y a deux ans], le Collège a mis sur pied un comité chargé d’examiner la question de l’équité de la charge de travail. Selon les informations du département, le comité a mis en place une ébauche de rapport. Si ce rapport recommande un changement qui alignerait la charge de cours en science politique sur le reste du Collège et d’autres universités canadiennes, le département s’efforcera de veiller à la mise en œuvre de la politique.
Réponse du doyen :
Cette recommandation met en évidence l’écart persistant entre le nombre de cours que les membres du corps professoral offrent par semestre. Le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales convient qu’un rapport sur la charge de travail est nécessaire pour prendre une décision éclairée sur la question. Cependant, le Comité mixte sur la charge de travail du CMR n’a pas encore produit son rapport, et il est difficile de prévoir sa réponse par rapport à cette question particulière. Pendant que l’ensemble du Collège attend les recommandations du rapport, on suggère qu’un comité départemental commence à évaluer l’incidence (p. ex., les cours non offerts) du passage à cinq cours au lieu de six. Lorsque le rapport sera disponible, les membres du département seront prêts à mettre en œuvre les suggestions du rapport, en sachant ce qui est faisable et ce qui ne l’est pas.
Une fois que les résultats du comité auront été reçus, le doyen vérifiera la mise en œuvre au sein de la Faculté des sciences humaines et sociales afin d’assurer l’uniformité de tous les programmes.
Recommendation no 4
Le Comité externe d’examen reconnaît que bon nombre des obstacles administratifs relevés par le corps professoral au cours de l’évaluation, qui ont également été mis en évidence dans l’auto-analyse du programme, échappent au contrôle du département. Néanmoins, lorsque cela est justifié, le Comité recommande au département d’examiner comment il pourrait réduire, par ses propres processus internes, les obstacles administratifs auxquels le corps professoral est confronté, notamment dans ses efforts de recherche. Ce processus visant à repenser le soutien du département à la recherche du corps professoral devrait être envisagé dans le cadre
de l’examen par le département de son énoncé de mission.
Réponse du département :
Comme l’a indiqué le Comité externe d’examen, bon nombre de ces obstacles échappent au contrôle du département. Toutefois, le département veillera à ce que son nouvel énoncé de mission comprenne un énoncé ferme sur l’importance de l’excellence en recherche comme moyen de remplir la mission du Collège. Le département continuera également de plaider en faveur du changement dans la mesure du possible.
Réponse du doyen :
La réponse du département est limitée et ne répond pas entièrement à la recommandation no 4, qui met en évidence les obstacles rencontrés par les membres du corps professoral. Dans l’auto-analyse du programme (p. 45), les obstacles répertoriés sont, par exemple, le contrôle des déplacements et le temps de traitement des documents pour assister aux conférences. Un autre obstacle mentionné était le « fardeau administratif plus lourd ».
Bien que le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales comprenne que la paperasserie puisse parfois être un fardeau lorsque les professeurs se déplacent pour assister à des conférences, il recommande que les membres du corps professoral préparent leurs demandes de déplacements plus tôt (ou à l’avance) afin d’éviter les obstacles mentionnés. Nous ne pouvons pas oublier que le CMR est une université et un établissement fédéral. Par conséquent, le CMR doit respecter les règlements gouvernementaux. C’est une question qui échappe à notre contrôle. Le fonctionnement au sein du cadre fédéral et du ministère de la Défense nationale nous impose un certain nombre de contraintes administratives. La liberté de déplacement en est une. La possibilité de se déplacer pour participer à des conférences ou pour effectuer des recherches est toujours possible, mais le processus d’autorisation des déplacements, qui est basé sur les normes publiées à l’extérieur du Collège, est long et prend beaucoup de temps.
Les défis mentionnés ci-dessus sont le résultat d’un arrêt virtuel des déplacements pendant la pandémie de COVID-19 et d’un processus d’approbation des déplacements lourd sur le plan administratif. Alors que le corps professoral réapprendre à se déplacer, il est important de noter qu’une nouvelle politique sur les déplacements sera bientôt en place. Il s’agit d’une question qui touche l’ensemble du Collège, et pas seulement le Département de science politique et d’économique. Grâce à cette nouvelle politique, les procédures d’approbation seront modifiées, de même que la répartition des tâches liées à la préparation des demandes de déplacement entre le personnel de soutien administratif. La mise en œuvre de cette nouvelle politique sera une bonne occasion d’éduquer le personnel sur ces nouvelles procédures et de faciliter l’ensemble du processus. En ce qui concerne le fardeau des tâches et des fonctions administratives, le doyen reconnaît que ces tâches et fonctions peuvent être un défi lorsqu’un département est de petite envergure. Cependant, il est important de se rappeler que chaque membre du corps professoral est évalué par rapport au service qu’il apporte au Collège, au département ou à la profession. Malheureusement, certains membres ont accepté des tâches et des fonctions qui dépassent ce qui est requis (20 %). Comme vous avez de nouveaux employés dans votre département, on suggère une redistribution des tâches et des fonctions pour éviter un déséquilibre dans le service entre les membres du corps professoral. Le doyen suggère également que les membres du département se réunissent pour discuter des tâches et des fonctions qu’ils accepteraient en tant que département.
Recommendation no 5
Le Comité externe d’examen est d’accord avec l’auto-analyse du programme et recommande de mettre en place des mécanismes pour aider à la coopération, limiter les chevauchements et maximiser la complémentarité entre le programme de science politique du CMR Kingston et le programme d’études internationales du CMR Saint-Jean. Le Comité est d’avis que, compte tenu du petit nombre d’étudiants francophones, une approche collaborative avec le nouveau programme du CMR Saint-Jean, qui met l’accent sur les forces existantes du département en ce qui a trait aux cours offerts en français par le corps professoral dont la recherche est complémentaire au CMR Saint-Jean, est probablement la meilleure solution à court et à moyen terme.
Réponse du département :
Le chef de département, le directeur du programme et le directeur du programme d’EMS ouvriront des communications régulières avec le corps professoral du CMR Saint-Jean. L’élargissement des options à double prestation et en ligne pour les étudiants du CMR et du CMR Saint-Jean ainsi que la réalisation de sondages réguliers sur la demande des étudiants pour les cours au choix formeront la base de la planification.
Réponse du doyen :
Indéniablement, l’offre d’un programme d’études internationales au CMR Saint-Jean a eu une incidence sur les programmes de science politique, car les cours proposés peuvent être acceptés dans les deux programmes et s’adressent, dans une certaine mesure, à la même clientèle, en particulier les étudiants francophones. Le doyen appuie la recommandation du CEE et convient que les cours enseignés au CMR peuvent être offerts aux étudiants du CMR Saint-Jean (et vice versa). Bien que cette initiative soit possible (et encouragée), le département, en étroite collaboration avec le registraire, devrait examiner les défis (p. ex., l’établissement des horaires) d’un tel échange. Cette initiative est appuyée par le recteur par intérim du CMR, le directeur des études du CMR Saint-Jean et le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales.
Les efforts devraient se poursuivre pour coordonner et mettre en œuvre la prestation synchrone entre le CMR Kingston et le CMR Saint-Jean. La prochaine étape consiste à demander au CMR Saint-Jean que la C de C appuie les efforts continus visant à coordonner la prestation synchrone des cours entre les deux établissements. L’objectif est de s’assurer que la C de C du MDN accorde la priorité aux efforts futurs.
Recommendation no 6 to 8
Ces recommandations ont été élaborées par les membres du programme à la suite de la présentation du rapport du Comité externe d’examen (CEE). Le CMR estime qu’il est approprié d’inclure les recommandations qui ont été formulées dans le cadre du processus d’évaluation interne, même si elles n’ont pas fait l’objet de commentaires précis de la part du CEE. Les membres du programme ne fourniront aucune réponse, car ils sont les auteurs de ces recommandations.
Réponse du doyen :
Les recommandations nos 6 à 8 énumérées dans le plan de mise en œuvre ci-dessous sont pleinement appuyées par le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales. Il est recommandé que les commentaires des étudiants soient inclus dans l’évaluation du Comité, car cela facilitera davantage la communication et la promotion du programme.
Plan de mise en œuvre
Recommendation | Suivi proposé | Responsabilité du suivi | Calendrier de mise en œuvre de la recommandation |
---|---|---|---|
1. Le Comité recommande l’intégration de la dimension sexospécifique dans le programme de science politique. | Les membres du programme travailleront avec les professeurs qui offrent des cours existants au CMR. | Directeur de département et membres du département | À l’automne 2023, le cours sur les questions sexospécifiques a été proposé et approuvé. Le cours sera offert pour la première fois pendant l’année financière 2024-2025. |
2. Le Comité recommande au département d’envisager le renforcement de l’autochtonisation du programme d’études. | Un comité sur l’autochtonisation du programme d’études du CMR est en attente. Il nécessitera la contribution du département. Le département désignera les experts en la matière visés pour un engagement à titre définitif |
Directeur de département; membres du département; vice-rectrice adjointe, Savoirs et apprentissage autochtones |
De l’automne 2023 à l’automne 2025. Évaluation des progrès à l’été 2024 et à l’été 2025 |
3. Le Comité recommande de mettre fin à l’écart dans les charges d’enseignement entre les départements du CMR. | TLe département examinera les conclusions du rapport du comité sur la charge de travail. Les recommandations subséquentes de réduction du travail seront examinées par le doyen afin d’assurer l’uniformité de tous les programmes |
Directeur de département; doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales; vice-recteur aux études; recteur; APCMC |
Automne 2023 avec achèvement après le rapport sur la charge de travail. |
4. Le Comité recommande au département d’examiner la façon de réduire les obstacles administratifs auxquels les professeurs sont confrontés, notamment dans leurs efforts de recherche. | Le département examinera les améliorations possibles et fera des recommandations au doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales. |
Directeur de département; membres du département; doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales; recteur; APCMC |
Proposition au doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales d’ici à l’hiver 2025 |
5. Le Comité recommence de mettre en place des mécanismes pour aider à la coopération, limiter les chevauchements et maximiser la complémentarité entre le programme de science politique du CMR Kingston et le programme d’études internationales du CMR Saint-Jean. | Le chef du département de politique et le directeur du programme d’EMS ouvriront une communication régulière avec le corps professoral du CMR Saint-Jean. Le représentant du département dans les discussions existantes avec le CMR Saint-Jean proposera d’établir un arrangement plus institutionnalisé pour la coopération et la discussion. La discussion comprendra l’expansion des options de double prestation et en ligne pour les étudiants du CMR et du CMR Saint-Jean. À titre d’étape préliminaire, le doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales s’entretiendra avec M. Parenteau pour déterminer le soutien du CMR Saint-Jean. |
Directeur de département; registraire du CMR; doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales; directeur des études du CMR |
Mis à jour annuellement en juin |
6. Évaluer le programme d’études et les offres de cours |
Le directeur de département établira un comité chargé d’effectuer les tâches suivantes :
|
Directeur de département; responsable (membre du corps professoral) |
Automne 2024 - hiver 2025 |
7. Élaborer une stratégie de communication pour s’assurer que les étudiants comprennent mieux la structure du programme et ses exigences | Le directeur de département désignera un membre du corps professoral chargé d’accomplir cette tâche. Utilisation du forum des étudiants sur Moodle comme outil de communication. |
Directeur de département; responsable (membre du corps professoral) |
Mis à jour annuellement en juin |
8. Promouvoir la science politique comme matière principale auprès des étudiants francophones | Communiquer avec les étudiants francophones de première année pour les encourager à choisir la science politique comme matière principale. Envisager de nommer un conseiller pédagogique pour les étudiants francophones. |
Directeur de département; responsable et représentant des étudiants |
Mis à jour annuellement en juin |
Conclusion :
Le rapport du CEE a fourni une rétroaction positive sur les résultats des programmes de premier cycle en science politique et a confirmé que le CMR réussit généralement à accomplir sa mission et à offrir à ses étudiants une bonne éducation en arts libéraux, comme dans d’autres universités de petite taille au Canada et ailleurs. Cependant, le CEE a souligné des domaines qui pouvaient être améliorés, et le CMR prend des mesures pour résoudre les problèmes soulevés. Le CMR note que le CEE a cerné des motifs de préoccupation (5 à 7) qui ne sont pas inclus dans les recommandations, et que nous continuerons de travailler à l’amélioration du programme et à l’amélioration de la réussite des étudiants dans le cadre du programme de science politique.
Le doyen de la Faculté des sciences sociales et humaines, en consultation avec le directeur du programme de science politique, est responsable du suivi du plan de mise en œuvre.